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       Cent ans après …     

A l’occasion du centième anniversaire du décès de l’impératrice Eugénie de Montijo, le 11 juillet 1920, dans sa 95e année, Biarritz « Ville impériale » propose jusqu’au 11 octobre 2020, une exposition inédite au Musée historique, en l’ancienne église anglicane St. Andrews, avec des horaires d’ouverture élargis, selon le souhait du public.
u Jusqu’à fin août : 10H00-13H00 et 14H30-18H30
u À partir de septembre : 10h00-12H30 et 14H30-18H30. Jour de fermeture : le mardi.

C'est une invitation à la découverte d'un parcours inédit, au fil des 13 séjours du couple impérial "en ces lieux qu'Eugénie aimait", entre 1854 et 1868, jalonné de rencontres et d'une galerie de portraits méconnus ou célèbres, anecdotes et reliques à l'appui.

Chaque objet, chaque document, chaque œuvre  y a son histoire, reflétant un trait de caractère ou un événement, souvent en écho avec la grande histoire du Second Empire, période d'essor décisif de Biarritz, qui se souvient de la dernière Impératrice des Français, son indéniable “bienfaitrice”.

Le visuel de l’affiche donne le ton, à travers une gravure aquarellée appartenant au Musée de Biarritz, et intitulée « L’impératrice Eugénie et sa cour face à l’Océan » d’Alphonse de Neuville, où se détache aussi, près des rochers, la silhouette de Biarrotes portant une cruche d’eau sur la tête : faste de la fonction et proximité avec la population caractérisant les séjours impériaux.

Outre les collections du Musée historique de Biarritz, la contribution choisie de la Médiathèque de Bayonne ou du Château-Musée Napoléon d’Arenenberg* en Thurgovie…, une dizaine de collections particulières (majoritaires dans les prêts) de descendants de personnalités de l'époque aux premières loges sur la scène politique ou de la vie de tous les jours, ou encore de passionnés du Second Empire, offrent une approche en trois temps, avec un “avant”(axe chronologique, biographies comparées de Napoléon III et d’Eugénie avant 1853), et un "après" (Que sont-ils devenus ? La mémoire d’Eugénie. Le Temps des caricatures) :
1 – Biarritz ou l'échappée belle. (1854-1858)
2 – Paris est à Biarritz / the place to be. (1859-1863)
3 – Honneurs et splendeurs… (1864-1868)

Quelques exemples, en illustration 
  • En hommage à Eugénie, Napoléon III ou au « petit prince » Louis : des poèmes en basque, gascon, espagnol ; des acrostiches enluminés en français, voire bilingue hébreu/français, et des ouvrages rares tel l’Album de l’Exposition universelle de 1855 ou l’Avant-projet de l’Isthme de Suez de 1856 de Ferdinand de Lesseps, petit-cousin d’Eugénie - dédiés à l’Impératrice (mais tout aussi rares, des ouvrages : d’une féministe italienne, d’un médecin spécialiste des nourrissons ou encore une gravure émanant des maires de France sur « La Charité », en écho à l’action de l’Impératrice), tous issus de la bibliothèque du Palais impérial.
  • Des portraits : lithographies, bustes, peintures à l’huile (outre Eugénie d’après Winterhalter au cœur de l’exposition - l’Empereur, le maire Jaulerry en habit officiel, un « Cent garde » en grand uniforme, restaurés à l’occasion de l’exposition…) ou encore l’étonnante aquarelle : « Anglaise sur la plage de Biarritz » de la collection Ferdinand Bac (1865) prêtée par le Musée Napoléon d’Arenenberg…
  • Des épées d’apparat, les médailles du Capitaine Hardoin, le fidèle régisseur de la Villa Eugénie)…
  • Une robe à crinoline du « Bal masqué » (pour mémoire : opéra composé par Verdi en 1858)…
A noter : le support photographique en plein essor (photos de la Villa Gramont de la famille Labat mise à la disposition du couple impérial pour son 1er séjour ; le Palais ; la construction du Port du Refuge)…
  • Des tableaux (Hélène Feillet), gravures et dessins des paysages de dunes et de landes métamorphosées
en grand domaine autour du « Palais impérial » (que des éléments de décoration d’époque symbolisent :
grandes doubles portes en chêne de la Villa, canapé du wagon-salon du train impérial dans le
chœur,  jardinières à azulejos)…agrandi au fil des années, et, par ricochet – et la volonté du couple impérial !
            -, développement du village de pêcheurs, d’artisans et d’agriculteurs en ville balnéaire de renom international.

Les acteurs de ce projet :
L’initiative relève de la Ville de Biarritz, de son Musée historique et de l’association « Bayonne 1814 » (qui organisa en 2014 le bicentenaire des derniers combats du Premier Empire à Bayonne – dont la longue liste des officiers anglais tombés au combat est gravée dans le marbre à l’entrée de St.-Andrews…), à travers son président Gilles Schmidt-Lissarrague, son épouse Bernadette Schmidt-Burn, également membres des Amis de Napoléon III-Biarritz, pour l’amour de l’histoire, du patrimoine et du Pays basque -, avec l’appui de leur réseau d’historiens (de l’art, conservateurs…) et de collectionneurs.
*propriété acquise par la reine Hortense en exil et où le futur Napoléon III passa sa jeunesse                                     [EugénieBiarritz]
  

 Exposition "Et Eugénie créa Biarritz, Ville impériale"